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PROJET D’APPUI AU DÉVELOPPEMENT ECONOMIQUE ET ECOLOGIQUE DES TERRITOIRES RURAUX (ECOTER); LES LIGNES BOUGENT

21-02-2023

Le secrétariat technique du Contrat de Désendettement et de Développement a reçu du 10 au 20 février 2023 au Palm Club d’Abidjan, les avant-projets détaillés des différents cabinets d’étude en charge de la relance du Projet d’Appui au Développement Economique des Territoires Ruraux.
« Il faut aller vite dans la réalisation des projets en réduisant les aménagements pour rester dans les budgets en tenant compte des chaines de valeurs ». C’est l'appel lancé lundi à Abidjan par AMOI Sanhou, à l’occasion de la restitution des séances de validation des avant-projets détaillés devant faciliter la relance du projet ECOTER. Pour le Directeur de la Tutelle Economique et Financière représentant la Direction Générale de la Décentralisation et du Développent Local, cela s’explique par le fait que « 2023 est une année électorale ». ECOTER, est un Projet d’Appui au Développement Economique des Territoires Ruraux, qui vise l’amélioration des conditions de vie des populations dans un climat apaisé par le renforcement de la gouvernance territoriale inclusive et le dialogue social, le développement économique durable des territoires et la bonne gestion des ressources naturelles territoriales. Huit régions en sont bénéficiaires. Bafing, Béré, Bounkani, Cavally, Gontougo, Guemon, Tonkpi et Worodougou). Elles sont des maitres d’ouvrage délégués du projet et ont pour entre autres missions la coordination de toutes les activités régionales, la participation de manière active à la mise en œuvre des projets retenus et de veiller à la prise en compte des enjeux régionaux et locaux.
Dans les différents projets initiés dans ces huit régions, un accent particulier est mis sur la maitrise du foncier rural, la réalisation d’investissement productif dans chacune des huit régions, le soutien des projets générateurs de revenus et nécessite une gestion durable des forêts, des ressources en eau et des espaces agro-sylvo pastoraux, une protection de la biodiversité, la pêche durable et le tourisme responsable.
La rencontre d’Abidjan a permis à chacun des cabinets d’étude retenus pour le projet d’exposer devant les experts des cinq différents ministères techniques concernés et des partenaires associés auxdits projets, son étude de faisabilité économique, technique, environnementale et sociale du programme structurant initiée dans chacune des huit régions.
Méthodologie, dépassement des budgets initiaux, rentabilité du projet aux bénéficiaires, l’étude du sol à cultiver, choix des semences et leur distribution, disponibilité de l’eau, identification du circuit commercial pour la vente des produits, étude d’entente foncière à l’endroit des populations riveraines sur les modalités de cessions des terres, absence d’indicateurs de réalisation, reboisement individuel ou communautaire et des conditions de leur mise en valeur, création de couloir de transhumance pour l’abreuvage du bétail, désensablement des barrages existants, de la non -utilisation de l’expertise locale (les fonctionnaires) pour minimiser les coûts des projets, tout a été passé au peigne fin lors des exposés en plénière. Et il n’en fallait pas plus au maître d’ouvrage du projet, la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local, de fixer un Dead line de deux semaines aux participants à la rencontre, à l’effet de reverser toutes leurs observations aux différents cabinets en vue de l’enrichissement du rapport final.