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CANCER DE LA PROSTATE / SENSIBILISATION TOUT AZIMUT

03/11/2025

CANCER DE LA PROSTATE / SENSIBILISATION TOUT AZIMUT
DGDDL, 03 Novembre 2025 – la Mutuelle des Fonctionnaires et Agents de la Direction Générale de la Décentralisation et du Développement Local (MUFA-DGDDL) a profité de la cérémonie d’honneur à l’emblème national de ce mois, dans l’enceinte de ladite institution pour intensifier la campagne de lutte contre le cancer de la prostate. Cette pathologie que tout mammifère mâle, notamment l’homme, en âge de procréer est susceptible de contracter. En présence du Directeur Général de la Décentralisation et du Développement Local Dr Fidel YAPI, les mutualistes ont longuement été sensibilisés sur les méfaits du cancer de la prostate. Au nom de la mutuelle, Amany KOUADIO a indiqué qu’en 2022, 4.041 cas de cancer de la prostate ont été enregistrés en Côte d’Ivoire, plaçant cette maladie en tête de tous les cancers recensés cette année-là. Selon lui, le cancer de la prostate est asymptomatique à un stade précoce. Mais une fois déclenché dira-t-il, le patient rencontre entre autres des difficultés à uriner, des sensations de ne pas vider complètement la vessie, des douleurs au moment de l’éjaculation ou difficultés érectiles. Vu le coût onéreux du traitement, Amany KOUADIO a préconisé aux mutualistes de la DGDDL, le dépistage précoce. A cet effet, il a rappelé qu’en 2024, la MUFA-DGDDL, sur les conseils « avisés » du Directeur Général de la Décentralisation et du Développement Local Dr Fidel YAPI, a permis à 40 hommes de plus de 45 ans de faire le dépistage et de connaitre le pronostic vital de leur prostate. Dans ces recommandations à ces mutualistes, Amany KOUADIO a cité les résultats d’une étude réalisée par le chercheur Jennifer Rider et collègues selon lesquelles, une fréquence élevée d’éjaculation, soit au moins 21 fois par mois, présente un risque légèrement réduit de développer un cancer de la prostate par rapport à un individu qui éjacule moins fréquemment. Poursuivant sa communication, Amany KOUADIO a souligné que « ce qui tue, c’est le diagnostic tardif ». Il a à cet effet, énuméré quelques établissements sanitaires à Abidjan qui pratiquent le dépistage ou qui traite la maladie. Ce sont notamment, le Centre National d’Oncologie Médicale et de Radiothérapie Alassane OUATTARA (CNRAO), les Centres Hospitaliers Universitaires.
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